Ça s'est mal passé. lol.
Of course que c'était pas complètement négatif. Parce qu'il n'y a rien de tout blanc ou de tout noir.
Mais disons qu'il y a eu plus de noir que de blanc.
Que je rationalisais le noir pour trouver du blanc.
Et que je rationalisais le blanc pour ne pas qu'il devienne noir.
Je me suis demandée qu'est-ce qu'il y avait à l'intérieur de moi qui manquait tant de confiance en moi pour poursuivre cette relation, mais maintenant je sais que j'avais de vieilles blessures à guérir.
La blessure d'être une femme. Une femme dans un groupe d'hommes.
Et donc j'ai toucher le fond avec ce band.
La majorité de moi est convaincue qu'ils savent pertinemment la violence qu'ils génèrent. Et j'ai décidé que je n'étais pas là pour éduquer. Que ça me brûlait. Je donne déjà bien assez. J'éduque par ma présence, mes choix, ce que je dis, ce que je suis. Je ne suis pas une prof avec son tableau et sa baguette. Si on n'est pas capable d'apprendre de qui je suis, c'est tant pis. Je ne me plierai pas en mille pour que tu puisses mieux ingurgiter une parcelle de ce que je dis et pour mieux ignorer le reste.
La majorité de moi est convaincue qu'ils savent la violence qu'ils génèrent, ce qui signifie qu'une partie de moi les excuses et se dit que ce n'est pas de leur faute et que c'est peut-être dans ma tête. I know. J'ai heureusement eu la chance de me frotter à une définition du harcèlement psychologique qui m'a fait du bien : peu importe l'intention derrière, ce sont les actions qui font le harcèlement. Et des exemples, j'en ai plein. Se rendre sur le lieu de travail d'une personne après que celle-ci ait clairement communiqué son désir de se tenir à distance. Humilier publiquement une personne sur ses choix. Entre autres.
Mon intelligence émotionnelle comprend la manipulation et le manque de respect. Somme toute je suis assez intéressée en l'être humain pour être restée, plus d'une fois dans ma vie, près de personnes qui me faisaient du mal. J'ai aussi une responsabilité là-dedans. Et je sais aussi que les gens qui croisent notre routes ne sont pas seulement là pour nous faire sentir bien. Ils sont là pour nous faire évoluer.
J'ai donc guérit. Je n'ai pas guérit d'être une femme. Parce qu'être une femme est extraordinaire. Mais culturellement, socialement, ça vient avec son lot de blessures et de croyances à déconstruire. Et donc dans l'optique ou chaque chose arrive pour une raison, je crois que ce band a été un déclencheur à une guérison profonde. Mais la guérison n'a pas besoin de se passer dans la souffrance. Je le comprends maintenant. Parce que cette collaboration a failli me tuer. Je ne regrette rien, mais plus jamais je ne me laisserai enfoncer aussi creux.
The thing is.
Depuis ce temps, j'ai tout le temps de l'inspiration pour des paroles de chansons en lien avec cette collaboration. Réfléchir en parole de chansons me permet de canaliser ma colère.
J'avais aussi de l'inspiration quand je les côtoyais, mais quelque chose en moi me disais que je ne devais pas leur partager mon génie.
Je ne veux pas me considérer comme brisée et attendre que ça passe. Me dire que ma colère est vaine et dangereuse.
Je suis convaincue que mon expérience pourra aider d'autres personnes.
So let's rock.
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